Je suis là, immobile, sur ce tapis molletonné.
Mes pieds sont bien fatigués des quelques kilomètres du matin.
Mon esprit est embrumé.
Le tapis s’élève, il faut garder l’équilibre. Il s’élance, slalome, et accélère.
On dirait qu’il veut rattraper le soleil, la lumière.
Plus que 100 jours, on se rapproche de l’ombre.