Catégorie : Projet 365 3
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284 – les sens étoilés
Quand il repense à la mer, il en a plein les sens. L’image de l’onde sur le quai, la houle qui le berce. Son nez s’emplit de cette douce odeur, mélange d’iode et d’algues. Il ressent presque le sel sur sa langue. Mais tout ça n’est rien à côté de la symphonie des galets qui…
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283 – Il faut partir
C’est l’heure. C’est finit. Il est temps d’y aller, suivre les autres, direction la lumière bleue de la nuit. Aller, avance, bouge, on doit partir, rentrer et dormir. Oui mais voilà, j’ai pas envie, pas maintenant, pas déjà ! Nothing else matters !
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282 – Comme un soleil
Dis, ça doit être chouette d’être le soleil. Tu passes ton temps au chaud, tu rayonnes, tu berces les gens de ta douce chaleur. Quand tu te lèves, tout le monde t’acclame,et quand tu te couches, tout le monde te regarde avec des cœurs dans les yeux, admirant la palette de couleurs que tu projettes…
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281 – Une touche fleurie
Il en faut peu finalement. Juste une petite touche, dans le coin, un halo de couleur, de chaleur, des lignes souples et ondulées comme tes cheveux. Il faut juste ajouter cette touche végétale à un environnement minéral, comme une caresse de douceur dans ce monde rude. Ta main sur mon épaule.
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280 – A l’abri !
Quand arrive la pluie, il n’est pas rare que la peinture coule et s’efface. Alors pour un bonhomme de route, il est essentiel de rester vigilant. Et quand survient une grande averse, il faut filer se mettre à l’abri !
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279 – Une course contre le vent
Que ce soit dans la campagne, sur la falaise ou dans les rues de la ville, courir contre le vent est toujours quelque chose de complexe. Un sifflement continu dans les oreilles, une sensation de lourdeur dans les jambes, des efforts décuplés pour tenir le rythme, finalement, tout se joue dans le mental ! Et…
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278 – La vie en rose
Bienvenue dans le bateau de la vie ! Ici, tout est beau, tout est coloré, il fait bon y passer du temps ! Les flots s’écartent devant l’étrave de l’art, et bien campé dans sa tour-château, le capitaine s’occupe de tout pour le confort de ses passagers. Et si par le plus grand des hasards,…
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277 – La forêt du port
Ils étaient là, alignés, face au grand quai. La mer étant basse, ils ressemblaient à de grandes chandelles, vacillantes dans les embruns et le vent. Point besoin de feu, la ville les illuminait. Et de toute manière, le vent l’aurait éteint. Il ne leur manquait que des branches et des feuilles pour ressembler à des…
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276 – Arrêtez ce train
Stop, tout va trop vite, le temps file, les heures s’enchaînent. Le soleil se lève et se recouche déjà. Quand est-ce qu’on vit ? Arrêtez ce train, je veux descendre, prendre mon temps, profiter, respirer ! Mais là, il fait nuit… demain est déjà là.
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275 – L’appel du large
Les jours de grand vent, équipée de son inaltérable ciré, elle aimait se poster sous le phare. Au loin, dans le couchant, on apercevait passer les géants de mer. Ces vaisseaux de plus de 300 mètres qui sillonnaient les océans. Une vie de globe trotters, une suite de croisières, du gros temps tous les jours…